Oscar est tombé le 16 avril dernier. Un blog pour se souvenir et penser à lui.
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Oscar dans la voie Comici dans les Dolomites en octobre 2019.
Des croquis réalisés par le grand-oncle d'Oscar, Jean-Christophe Schmitt
Oscar au sommet du Mont-Blanc au lever du jour, août 2015
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Comment se souvenir? Comment ne pas oublier? Comment se souvenir sans que le chagrin, voire la colère ne l'emportent? Comment se souvenir d'Oscar sans pathos excessif, à la mesure de ce qu'il a été, et a vécu, dans sa courte vie, si dense et bien remplie? C'est pour affronter toutes ces questions, pour tenter de répondre à certaines, peut-être, que je me lance, humblement, dans la construction de ce blog. Ma seule prétention est d'y parler d'Oscar, de tenter de faire vivre une sorte de lieu virtuel où tous ceux qui l'ont connu, de près ou de loin, pourront venir jeter un oeil quand ils auront envie de penser à lui. Bien sûr, lecteurs, vos commentaires sont les bienvenus pour faire vivre ce blog et entretenir la mémoire d'Oscar.
Dans quelques jours, Oscar aurait eu 18 ans... Un texte pour se souvenir d’une de ses premières grandes aventures en montagne : une « traversée des Ecrins » à la sauce Mathias Schmitt, ou comment relier la Bérarde, au camping d’Ailefroide, à pied, par l’ascension du Dôme des Ecrins via la brèche Lory. De grands souvenirs. C’était en juillet 2015. L’été 2015 fut le premier grand été de haute montagne pour Oscar, l’été de son premier Mont-Blanc. Nous avions prévu une semaine au camping d’Ailefroide en juillet, pour « lancer » les vacances, et Mathias souhaitait commencer l’acclimatation de Hugo et Oscar, le Mont-Blanc serait le clou de l’été. Depuis Ailefroide, le Dôme des Ecrins comme premier « 4000 » pour Oscar, s’est imposé naturellement. Mais, pour Mathias, il était hors de question de « cuire » sur le Glacier Blanc pour un aller-retour au Dôme, grosse bavante et intérêt nul...C’est là qu’est né ce projet original d’une trave...
Après la cordée de frères, quasi gémellaire, dans la Colère du Ciel (cascade de glace), Mathias explore ici une autre facette de l'alpinisme, le solo. Le solo et son statut si particulier parmi les alpinistes, entre tabou, fascination et quintessence ultime... Virus, drogue dure, on appelle ça comme on veut. L’acmé de la maladie alpinistique est la pratique du solo sans topo. D’après la toubib à qui je raconte ma vie, il y a comme une symétrie avant/après la disparition d’Oscar. Donc je retombe en enfance… Donc je refais le chemin, et je suis naturellement retourné m’y frotter. Avec ce gros frisson, quelque part sur le fil entre terreur et euphorie exaltée. ça m’a pris à 15 ans, très simplement et impérativement. M’a quitté, est revenu. Il y a tout un laïus sur ce rendez-vous avec un sommet, un itinéraire, quelque chose de bien concret qui glisse doucement vers le rêve éveillé, à la faveur de la nuit. Si on ajoute au solo l’absence de (presque) toute assistance et ...
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